Apologie du terrorisme
L'apologie du terrorisme consiste à présenter ou commenter favorablement soit les actes terroristes en général, soit des actes terroristes précis déjà commis. Par exemple, une personne justifiant ou glorifiant la commission d'un attentat.
La jurisprudence considère que faire l'apologie de l'auteur de l'acte équivaut à faire l'apologie de l'acte. Par exemple, glorifier l'auteur d'un attentat terroriste est considéré comme glorifier l'attentat lui-même.
Pour être réprimée, l'apologie doit avoir été faite publiquement. Le caractère public des propos s'apprécie de la même manière que pour <a href="https://www.tarcenay-foucherans.fr/vos-services/demarches-administratives/?xml=F32077">l'injure</a> ou la <a href="https://www.tarcenay-foucherans.fr/vos-services/demarches-administratives/?xml=F32079">diffamation</a>. Ainsi, des propos tenus sur un réseau social accessible au public peuvent être réprimés.
Provocation directe au terrorisme
La provocation directe au terrorisme est l'incitation directe à commettre des actes terroristes matériellement déterminés, constitutifs d'un <a href="https://www.tarcenay-foucherans.fr/vos-services/demarches-administratives/?xml=R49230">crime</a> ou d'un <a href="https://www.tarcenay-foucherans.fr/vos-services/demarches-administratives/?xml=R49229">délit</a>. Par exemple, viser tel lieu ou telle personnalité par tel moyen. Par le contexte, la volonté de leur auteur et les termes choisis, les propos tenus visent à convaincre d'autres personnes de commettre de tels actes.
Il s'agit d'une incitation à commettre des actes dans le futur et non de l'approbation d'actes déjà commis.
Il n'est pas nécessaire que de tels propos aient été tenus devant un large public. Des propos accessibles par quelques amis sur un réseau social ou prononcés lors d'une réunion privée peuvent être réprimés.